Dans un élan de promotion de la culture africaine, Castel Beer a donné le coup d’envoi de la 5e saison de « Mon Premier Montreux Afrique ». Ce concours d’envergure, qui sillonne 10 pays francophones du continent, a pour ambition de dénicher la nouvelle pépite de l’humour africain, promise à briller sur la scène prestigieuse du Montreux Comédie Festival en Suisse, en novembre 2025.
Le Cameroun, reconnu pour sa riche tradition humoristique, accueille deux sessions de casting : la première s’est tenue à Douala le 8 janvier, tandis que Yaoundé prendra le relais le 10 janvier.
Ludivine Bonjoux, directrice artistique du projet, explicite les attentes du jury : « Nous recherchons une personne capable de nous transporter dans son univers et de le partager avec un public international, tout en restant authentique et drôle. »
L’étape de Douala a vu défiler une quinzaine de candidats, un nombre en baisse par rapport aux éditions précédentes. Chaque participant disposait de 5 à 7 minutes pour convaincre le jury, mettant en avant son originalité, la pertinence de son propos et sa maîtrise scénique. Parmi les talents en lice, des noms comme Nono Premier, Rapha, Cabrel Tindo et Bakayoko ont rivalisé d’adresse sur des thèmes inspirés du quotidien camerounais.
« Mon Premier Montreux Afrique » ne se contente pas de révéler des talents ; il offre une véritable opportunité de carrière internationale. Le ou les lauréats camerounais auront la chance de se mesurer aux meilleurs humoristes de neuf autres pays lors de la demi-finale prévue à Cotonou, au Bénin. L’ultime vainqueur se produira au Montreux Comedy Festival, un événement qui a atteint en 2019 le chiffre impressionnant de 500 millions de vues sur sa chaîne YouTube.
Face à une participation en baisse, les organisateurs ont innové en proposant une option de casting en ligne. Cette initiative vise à élargir le champ des possibles, permettant aux talents éloignés ou contraints par leurs obligations de tenter leur chance.
« En plus des deux castings physiques, le casting est ouvert en ligne pour permettre aux candidats qui n’ont pas pu s’inscrire ou venir se faire auditionner pour des raisons diverses de participer », précise Ludovine Bonjoux.
Au-delà de la compétition, « Mon Premier Montreux Afrique » s’inscrit dans une démarche plus large de valorisation de la culture africaine. Comme le souligne
Ludovine Bonjoux, « C’est une vision de notre PDG, celle de mettre en avant l’humour africain et son ADN, c’est-à-dire selon les réalités de ces pays. Autrement dit, de mettre en avant la culture africaine et la faire découvrir en Europe voire potentiellement hors de l’Europe francophone. »
Alors que les candidats peaufinent leurs sketches, l’excitation monte. Qui seront les valeureux représentants du Cameroun à Cotonou ? L’enjeu est de taille : en plus d’une récompense financière, le gagnant se verra offrir une tournée et une exposition médiatique sans précédent.
Dans un contexte où l’humour devient un vecteur puissant de dialogue interculturel, « Mon Premier Montreux Afrique » s’affirme comme un pont entre les continents, promettant de faire résonner les rires de l’Afrique bien au-delà de ses frontières.
Fabrice SIEWE
