Le chocolat "Made in Cameroon" en sursis : Chococam plie bagage !

La filiale du géant sud-africain Tiger Brands tire sa révérence, laissant planer l'incertitude sur l'avenir de la production locale de chocolat.

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Après des décennies de présence sur le marché camerounais, la filiale locale du géant sud-africain Tiger Brands, Chococam, se prépare à quitter le pays. Une décision qui intervient dans un contexte de défis économiques croissants et de restructurations stratégiques. Quelles sont les raisons de ce départ et quelles conséquences pour l’industrie locale ?  

Un retrait stratégique après des années de difficultés

Selon des informations relayées par Eco Matin, Tiger Brands, maison-mère de Chococam, aurait entamé des démarches pour céder ses activités au Cameroun. Cette annonce fait suite à plusieurs années de performances mitigées pour la société, spécialisée dans la production de chocolat et de confiseries sous des marques emblématiques comme Bâton de Marque et Chocolyne.

En 2022, Tiger Brands avait déjà vendu sa participation dans la société camerounaise Chococam Délices (ex-Finagri), marquant un premier pas vers son désengagement. Aujourd’hui, le groupe semble finaliser son retrait complet, dans le cadre d’une stratégie visant à recentrer ses activités sur ses marchés prioritaires.

Concurrence accrue et défis économiques

Le marché camerounais du chocolat a connu une forte mutation ces dernières années, avec l’arrivée de nouveaux acteurs et la montée en puissance de marques locales. Dans un environnement économique marqué par l’inflation, la hausse des coûts des matières premières et les difficultés d’approvisionnement, Chococam aurait peiné à maintenir sa compétitivité.

Par ailleurs, les défis logistiques et les fluctuations du franc CFA face au dollar ont pu peser sur la rentabilité de l’entreprise, accélérant la décision de Tiger Brands de se retirer.

Quel impact pour les consommateurs et l’emploi ?

Le départ de Chococam soulève des questions quant à l’avenir de ses employés et de ses produits phares sur le marché camerounais. Si une cession à un autre groupe industriel est envisagée, les conditions de reprise restent incertaines.

Pour les consommateurs, cette sortie pourrait signifier une réduction de l’offre en produits chocolatés transformés localement, à moins qu’un nouvel investisseur ne reprenne le flambeau. Certaines marques pourraient également disparaître des rayons, laissant place à des importations ou à des alternatives locales.

Vers une recomposition du secteur agroalimentaire ?

Ce retrait s’inscrit dans une tendance plus large de restructuration des multinationales en Afrique, où plusieurs groupes revoient leur implantation en fonction des réalités économiques régionales. Pour le Cameroun, cela pourrait être l’occasion pour des acteurs locaux de renforcer leur position, à condition de surmonter les défis de production et de distribution.

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