C’est à l’occasion de la tenue ce 10 novembre à Yaoundé du 2e forum d’échanges entre le ministère des Finances et les organisations de la Société civile intervenant dans le champ des finances publiques.
Après la première édition qui a jeté les jalons d’un dialogue institutionnel structuré et inclusif, dans l’optique de permettre à la société civile de jouer pleinement son rôle de veille citoyenne dans la mise en œuvre du Plan Global des Réformes de la Gestion des Finances Publiques (PGRGFP), il était question pour cette édition, à travers le thème: “consolider la participation citoyenne pour une meilleure gestion des finances publiques», de capitaliser les acquis.
Principaux axes de réflexion
Pour ce faire, les échanges entre participants étaient axés autour de quatre sous-thèmes à savoir :
– Participation citoyenne et consolidation
des pratiques budgétaires inclusives à l’instar de la budgétisation sensible au genre ;
– Capitalisation de la participation citoyenne dans la préparation et la
vulgarisation du budget citoyen ;
– Regard citoyen sur la dette publique en 2023;
-Place et rôle des citoyens dans le financement de la décentralisation.
Importance des échanges
Pour Cyrill Alo’o Edou, Directeur général du budget, représentant du ministre des Finances, cette rencontre offre ainsi l’occasion à la société civile d’exprimer ce qu’elle attend du travail de la réforme des finances publiques, non seulement en terme de participation citoyenne et de transparence des finances publiques, mais aussi en ce qui concerne le développement local avec la forte contribution des populations.
De ce fait , il est question de discuter des moyens les plus adéquats d’accompagnement des organisations de la société civile en vue de renforcer la participation citoyenne. Ceci, en redéfinissant ensemble les stratégies qui permettront d’optimiser leurs interventions en matière de gestion des finances publiques. L’effet escompté étant de garantir une compréhension commune des principaux défis auxquels le pays fait face.
À cet effet, Cyrill Alo’o Edou a souligné que les progrès peuvent être obtenus si les différentes actions à mener, sont combinées au respect des principes légaux de bonne gouvernance, indispensables à une gestion saine des finances publiques et susceptibles d’assurer la stabilité macroéconomique et une croissance forte et durable.
Aline-Florence Nguini