Douala, Cameroun – Rosine Kengni, née le 28 juin 1986 à l’hôpital de district de Kekem, a courageusement brisé le silence sur les sept années de sévices physiques et psychologiques qu’elle a subis aux mains de son ex-mari, Dagobert Francis Nguefack, né le 2 novembre 1978. Leur histoire a commencé en juillet 2005 avec un mariage coutumier.
Trois enfants sont nés de cette union avant le départ de Monsieur Nguefack pour une formation en mécanique à Yaoundé en novembre 2012. À son retour en mai 2013, un changement radical s’opérait en lui. « Il était devenu une autre personne », confie Madame Kengni. Le couple a emménagé dans un duplex où Madame Kengni était privée de liberté et soumise à un contrôle permanent. Le 27 juillet 2013, elle donnait naissance à leur quatrième enfant dans des circonstances troublantes, marquées par un accouchement à domicile imposé et des conversations inquiétantes sur des pratiques rituelles. Le 25 octobre 2013 marque le début d’un véritable calvaire pour Madame Kengni. Isolée, coupée de ses proches et victime de violences répétées, *elle vivait dans la terreur.obligé de faire les partouzes forcée avec les amis de son mari tel que eyenga ‘Bopda.ismael Ngando(les noms plus récurent car les plus effrayant et constant dans l’intimidation et viole)Je tiens à preciser que mon Epoux et Boureau recevrais à chaque fois des grose Somme d’argent en Echange de chaque Viol que je subissais.En juin 2014, elle a été contrainte de quitter le Cameroun, laissant derrière elle ses enfants. De retour au pays en juin 2017, elle a entamé un long chemin vers la reconstruction. Elle a acquis un terrain en janvier 2018 à PK 20 dans l’espoir de bâtir un foyer pour elle et ses enfants. Cependant, la maladie chronique de son deuxième fils, diagnostiquée en septembre 2017 à la garnison militaire de Douala, et la destruction de sa maison en construction ont ajouté à sa détresse. Madame Kengni a porté plainte à deux reprises, en août 2018 première fois contre (UN X) la deuxième fois contre le commissaire et une troisième contre le même commissaire Mais malgré ses efforts, justice ne lui a pas été rendue. En mai 2019, elle a de nouveau été kidnappée. Aujourd’hui, Rosine Kengni continue de se battre pour obtenir justice et retrouver ses enfants. Son témoignage met en lumière l’urgence de lutter contre les violences conjugales et d’assurer une prise en charge adéquate des victimes.