LE MINISTRE MOMO AU CAFE LITTERAIRE DE LA CNPS

Mon livre «De la Démocratie Récréative» aurait pu s’intituler « les écrits de campagne » puisque je l’ai écrit dans le feu de l’action pendant la campagne électorale de 2018.

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Mon livre «De la Démocratie Récréative» aurait pu s’intituler « les écrits de campagne » puisque je l’ai écrit dans le feu de l’action pendant la campagne électorale de 2018.Il explique non seulement les motivations de ma transformation de Saül de Tarse en Saint Paul mais surtout il s’appesantit sur ma prise de conscience de la transformation des activistes des droits de l’Homme, des journalistes, d’une partie de la Société Civile et de certains politiciens de l’Opposition en Cheval de Troie contre leur propre pays qu’ils exposent ce faisant à la prédation extérieure du Grand Capital. 

L’une des idées forces développées dans ce livre est ce que j’ai appelé les Mathématiques électorales pour fustiger les accusations récurrentes de fraude électorale dont l’Opposition use et abuse pour masquer aux yeux de leur électorat l’absence totale de leur capital électoral (Pierre Bourdieu).

Répondant à un candidat malheureux à l’élection présidentielle qui prétendait avoir tiré, marqué le penalty et se plaignait du hold up électoral, j’ai alors théorisé la formule mathématique VNICE qui signifie Victoire = Nombre d’inscrits – capital électoral (p.58). Plus votre capital est élevé plus vous avez des chances de gagner.

J’aborde également la question de l’alternance politique en plaidant pour un Pouvoir Central stable et fort pour le développement de l’Afrique. La question du dynamisme de toutes nos communautés développée à la page 93 met en exergue le cadre républicain inter-communautaire comme le levier devant permettre aux Grandes Opportunités d’arrimer le Cameroun à l’émergence promise. Il s’agit de tirer profit des dynamismes propres à chaque communauté dans la construction d’un Cameroun mosaïque multicommunautaire. Ainsi, l’apport du dynamisme des communautés Bamilékés couplé au dynamisme communautaire Fang-Béti, au dynamisme communautaire des peuples du Mandara, au dynamisme communautaire des Foulbés, participent de la construction de la fondation de ce Cameroun Mosaïque Communautaire.

Le Témoin du Président quant à lui, comme le précédent est divisé en deux Livres revient sur une question que nous évoquions dans l’Opposition radicale en faisant de la démobilisation politique, c’est-à-dire l’absence d’engouement des populations pour la politique, le déclin des passions politiques (Selon Rosanvallon) comme étant le signe manifeste du rejet de l’Ordre dirigeant .

Mais une analyse pointue, appuyée par de nombreux auteurs et par la maxime « qui ne dit mot consent » ou comme le souligne le Pape Boniface VIII (1235-1303) « qui tacet consentire, videtur » c’est-à-dire « qui se tait est considéré d’accord »ou comme le dit le poète EURIPIDE (480-406 av. J.C.) qui souligne dans la tragédie Oreste que « le silence dit oui » ou encore «  le silence est un aveu ».

Ces réflexions conduisent à considérer la démobilisation politique non pas comme une pathologie qui gangrènerait la vitalité de la démocratie mais traduit bien la rationalité des citoyens qui ne voient pas d’intérêt à aller s’inscrire, à se mobiliser pour changer une équipe qui leur donne entière satisfaction.

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Les acteurs politiques de l’Opposition notamment qui recourent à la démobilisation politique des électeurs, au boycott et aux campagnes d’abstentions, renforcent sans le vouloir la légitimité de l’ordre dirigeant qui, pour les contredire, met en place des politiques publiques sous la forme des Grandes Réalisations légitimantes.

La Deuxième Partie de ce livre sur les soliloques hors du propos principal est un assemblage des publications que j’ai faites antérieurement dans le Quotidien Cameroon Tribune et qui constituent une des pierres angulaires de mon troisième livre. J’y évoque notamment le sens du destin national, la raison nationale qui doivent nous conduire à construire, à bâtir le grand Cameroun tel que rêvé à travers le Grand Dialogue National organisé par le Président Paul Biya, pour souligner les espoirs qui fondent la Communauté nationale de « voir notre pays poursuivre résolument sa marche vers le progrès grâce à une réflexion féconde sur les voies et moyens de créer les conditions d’une exploitation optimale des ressources naturelles et du formidable potentiel humain que recèle notre pays ».

Voici le cap qui est tracé par le Chef de l’Etat. Voici l’essentiel qui interpelle tous les camerounais car toute l’activité diplomatique mondiale actuelle tourne autour du nouveau pacte sur la nouvelle exploitation des ressources naturelles de notre pays depuis la découverte de nouveaux minerais et de terres rares enfouis dans notre sous-sol et qui mettent notre pays dans l’œil du cyclone, puisque la situation géographique de notre pays au cœur même du Golfe de Guinée est le jardin d’Eden qui suscite toute la convoitise mondiale.

Est-ce que nous entendons le bruit de ce silence auquel nous devons prêter toute notre attention ? Ou alors, sommes-nous trop occupés à pratiquer la démocratie récréative, voire du divertissement derrière le fauteuil présidentiel ? Il est urgent d’interroger cette démocratie héritée de la colonisation qui oriente notre peuple vers le fauteuil présidentiel et non vers, la construction des infrastructures routières, ferroviaires, hospitalières, énergétiques dont notre peuple a le plus besoin. Ces pays qui pratiquent la démocratie récréative se sont tous construits avec des pouvoirs forts et centralisés voire monarchiques ! Nous orienter vers la démocratie du fauteuil présidentiel m’apparait comme une ruse voire une technique pour freiner nos Etats afin qu’ils ne s’industrialisent pas.

C’est fort de cette alerte du bruit retentissant du silence (les gens sont focalisés sur le fauteuil présidentiel au lieu de l’Essentiel) que j’ai commis le livre intitulé « De l’union pour le changement à l’unité par le rassemblement, Au-delà des idées reçues et du contentieux idéologique et axiologique » dans lequel je fais le constat de ce que l’Opposition des années 90 est partie de l’union pour le changement, avec au centre la recherche de la candidature unique par l’Opposition, à l’alliance pour le changement évoquée de nos jours en 2024, qui est sémantiquement la même chose et qui atteste que l’Opposition s’est égarée dans la forêt politique, puisqu’ici, lorsque vous rencontrez le même arbre deux fois dans la forêt, c’est que vous êtes perdus.

C’est pourquoi, je fustige les idées reçues, par ailleurs fausses, mais qui constituent le lit idéologique de cette Opposition, ces idées reçues qui alimentent une opposition de l’indignation ethno-communautaire, ces fausses idées reçues qui créent un contentieux idéologique et axiologique sur des bases erronées, conduisant ces oppositions à l’affûtage des instruments ethno-communautaires contondants pouvant nous conduire au spectre du génocide rwandais.

Or, ne voilà-t-il pas que ce faisant nous laissons la proie pour l’ombre en faisant le lit de la prédation internationale approchée sous le masque du Grand Capital ?

D’où l’appel lancé pour l’Essentiel autour de l’Unité par le Rassemblement de toutes les forces vives pour affronter avec courage notre destin et exploiter plus utilement nos ressources naturelles au lieu de nous égarer dans des oppositions qui nous divisent et nous fragilisent.

En effet, le livre dont je fais la promotion aujourd’hui est précisément celui là qui résume ma pensée contenue dans les précédents livres et alerte sur le détournement de la dynamique jeunesse africaine pour la retourner contre l’ordre dirigeant, comme ils l’ont fait avec succès dans la Lybie de Mouhamar Kadhafi.

L’usage des mots masqués tels que démocratie, le pouvoir appartient au peuple, l’alternance au fauteuil présidentiel, les droits de l’homme, la bonne gouvernance etc, constituent à mon sens les armes de la déstabilisation voire de la destruction des pays africains.

La culture des idées reçues dans les tontines, dans les foyers culturels, dans les différents foras whatsapp et autres réseaux sociaux, contribue largement à exposer nos États à la déflagration par notre jeunesse utilisée comme arme contre notre pays.

Le repli identitaire et le discours de haine font le lit d’une opposition ethno- communautaire recherchant le pouvoir non pas pour la Nation mais pour la Tribu. Toutes choses qui entravent les objectifs de nos pères fondateurs pour l’Unité nationale et l’intégration nationale.

D’où L’URGENCE DE LA PENSEE FECONDE sur la nécessité de construire L’UNITE PAR LE RASSEMBLEMENT ESSENTIEL DE TOUTES LES FORCES VIVES dans l’affrontement collectif au destin et pour l’exploitation souveraine des ressources naturelles et humaines que regorge notre pays.

A cet égard, ce livre est ma contribution, que j’espère fondationnelle aussi bien à la souveraineté de notre pays qu’à la construction de son émergence au rang des Nations Industrialisées.

L’argumentaire de l’ouvrage est organisé autour de 5 principales articulations :

La première porte sur la genèse des fausses croyances qui alimentent la conscience ethnique. Comme par exemple les anglophones disaient qu’ils sont marginalisés, ce qui a conduit à alimenter un groupuscule séparatiste et conduit notre pays à la guerre.

La seconde analyse la volonté manifeste de nuire qui caractérise les agents propagandistes de la haine ethnique ou tribale au Cameroun, instrumentalisant ainsi les masses populaires innocentes pour les conduire dans les conflits violents contre l’ordre dirigeant.

La troisième analyse les mécanismes de diffusion de ces croyances erronées en mettant l’emphase sur la nécessité de contrôler voire d’abolir les espaces de cette diffusion qui sont des espaces d’illusion.

Ensuite vient l’analyse du marché de la duperie de l’opposition politique sur lequel celle-ci se déploie et tente de convaincre le maximum de personnes par des mensonges pour engranger les suffrages populaires. Comme par exemple Paul Biya ne gagne que par la fraude, oubliant que l’élection est basée sur les inscriptions dans les listes électorales que certains découvrent aujourd’hui en se réjouissant du nombre élevé de nouvelles inscriptions. Ils n’osent pas avouer que c’est ce qu’il fallait faire avant que le Sénégal ne le leur enseigne !

Enfin, la dernière articulation analyse les mécanismes de reproduction des fausses croyances, véritables leviers de sa pérennité.

 

par MOMO Jean de Dieu PhD à Yaoundé le 04 Septembre 2024

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