Le DOMAF2024 : quand la musique et l'art prennent le pouvoir

 Sous le thème "Le pied de derrière suit toujours le pied de devant", Le festival s'impose comme un catalyseur de changement social,

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Dans le cœur vibrant de Douala, une révolution culturelle se prépare. Le Douala Music Art Festival (DOMAF), qui fêtera sa 13e édition du 14 au 17 novembre 2024, s’impose comme bien plus qu’un simple événement artistique – c’est un véritable catalyseur de transformation sociale.

 

 

Sous le thème évocateur « Le pied de derrière suit toujours le pied de devant« , le DOMAF 2024 s’annonce comme une ode au progrès et à la résilience. Ce leitmotiv, tiré de la sagesse populaire camerounaise, résonne particulièrement dans le contexte actuel, où l’art devient un puissant vecteur de changement.

« Notre festival est un miroir de la société camerounaise, en constante évolution », explique Didier Toko, le directeur artistique du DOMAF.

« Nous ne nous contentons pas de divertir, nous aspirons à éduquer, à provoquer la réflexion et à inspirer l’action. »

Cette année, le DOMAF étend son influence au-delà du Stade annexe de Bonamoussadi, son site principal. Le festival investit les quartiers de Bepanda, Nkongmondo, Japoma, Bonapriso, Akwa, Bilongue et PK8,

transformant Douala en une vaste scène artistique à ciel ouvert. Une démarche audacieuse qui vise à démocratiser l’accès à l’art et à la culture.

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La programmation, riche et diversifiée, reflète cette ambition. Des légendes de la musique camerounaise comme K-Tino côtoieront de jeunes talents prometteurs tels que Lydol et Nabalüm.

Les arts visuels ne seront pas en reste, avec des artistes comme Fa’a et Flamzy Art qui promettent de bousculer les codes établis.

Mais le DOMAF va au-delà du simple spectacle. Des ateliers, des conférences et des battles de danse sont prévus, offrant aux jeunes de Douala des espaces d’expression et d’apprentissage uniques.

« Nous ne voulons pas seulement être des consommateurs de culture, mais des créateurs », souligne Didier Toko.

 

Avec un pass d’entrée fixé à 1000 FCFA, le festival reste accessible au plus grand nombre, fidèle à sa mission d’inclusion sociale. Une politique tarifaire qui traduit la volonté des organisateurs de faire de l’art un véritable outil de cohésion sociale.

 

Alors que Douala se prépare à accueillir cette 13e édition, une question demeure : le DOMAF 2024 parviendra-t-il à transformer l’effervescence artistique en véritable mouvement social ? Rendez-vous du 14 au 17 novembre pour le découvrir.

Fabrice SIEWE

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