Dans une décision qui fera date, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) vient de lever un voile d’incertitude qui planait sur le football camerounais. Le 4 mars 2025, l’instance suprême de l’arbitrage sportif a rendu un verdict qui résonne comme un coup de tonnerre : Samuel Eto’o, l’emblématique président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), sort blanchi d’une affaire qui avait secoué les colonnes du football national.
Le TAS, arbitre impartial des grands litiges sportifs, a déclaré son incompétence à statuer sur l’appel déposé contre le charismatique ancien attaquant des Lions Indomptables. Cette décision met un terme à une saga qui avait débuté en novembre 2023, lorsqu’une plainte avait été déposée auprès de la Commission d’Éthique de la FECAFOOT.
Les plaignants, parmi lesquels figuraient des clubs de renom comme Djiko FC et Dragon Club de Yaoundé, cherchaient à faire annuler certaines décisions prises sous la présidence d’Eto’o. Mais leur offensive juridique s’est heurtée à un mur, le TAS renvoyant la balle dans le camp des parties concernées pour le règlement des frais d’arbitrage et des demandes supplémentaires.
Cette décision du TAS équivaut à un carton rouge pour les détracteurs d’Eto’o. Non seulement elle rejette la plainte visant à annuler les décisions de la FECAFOOT, mais elle lave également le président de tout soupçon d’irrégularité. Le tribunal n’a trouvé aucun motif juridique ou disciplinaire pour poursuivre l’implication d’Eto’o dans cette affaire, lui offrant ainsi une victoire aussi nette que décisive.
Cette décision du TAS marque indéniablement le début d’un nouveau chapitre pour le football camerounais. Samuel Eto’o, fort de cette victoire juridique, se trouve dans une position renforcée pour mener à bien ses projets à la tête de la FECAFOOT. Reste à voir comment il utilisera ce capital de confiance pour répondre aux défis qui attendent le football national.