"Mon cœur ne bat que pour le SNJC": Didier Ndengue se lance à la conquête du Littoral

Fort d'un engagement sans faille envers le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC), Didier Ndengue brigue la présidence de la section du Littoral.

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Tribune de Didier Ndengue, Candidat à la Présidence du SNJC-Littoral 

Les acquis sont réels. Les ignorer, c’est se mentir à soi-même. Les aînés ont mis le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) à un niveau très élevé. Il faut donc préserver leur héritage. Aujourd’hui, nous avons l’un des syndicats les plus importants du Cameroun. Nos dirigeants le savent. C’est parce qu’il a été bâti sur une fondation solide. Ces aînés dont je parle plus haut nous ont formés pour prendre la relève le moment venu. Alex Gustave Azebaze me l’avait rappelé un jour. « Vous avez tous suivi des formations sur le syndicalisme. Vous êtes tous prêts pour diriger le SNJC », m’avait-il dit il y a quelques années au sortir d’un atelier de formation.

Depuis 2012, ou peut-être même avant, j’ai beaucoup appris auprès de tous les leaders qui se sont succédés à la tête de notre Syndicat. J’ai appris de leurs victoires et de leurs erreurs. C’est parce qu’ils ont travaillé dur en innovant à chaque fois que notre flamme syndicale reste allumée contre vents et marées. Dans le titre La Lune, le célèbre rappeur Youssoupha fredonne cette phrase: « Celui qui trahit les ancêtres chez nous se fera goumer.» Honnêtement, je ne veux pas me faire battre par les ancêtres. Surtout que depuis la création de La Plume de l’Aigle en avril 2018, j’ai reçu un soutien moral et professionnel de la corporation. Le SNJC est la principale organisation professionnelle à laquelle je me suis donné à fond participant à tous les combats visant à soutenir des confrères en difficulté à travers des publications sur mes plateformes ou physiquement sur le terrain.

Sans passion, ni don de soi, je ne prendrai pas le risque de me jeter dans la bataille à la présidence du SNJC-Littoral, parce que cela demande beaucoup de temps, d’énergie et des finances. Il faut mettre son carnet d’adresses à contribution, son espace de travail et innover pour une cause noble. C’est un sacrifice que j’ai décidé de faire. J’en suis conscient.

Vous me donnez mille raisons de croire

Je veux redonner au SNJC-Littoral ce qu’il m’a donné. Pour y parvenir, un diagnostic sérieux s’impose. Depuis l’annonce de ma candidature, je reçois des appels venant de presque toutes les rédactions de la capitale économique camerounaise et des messages de soutien. « Didier, depuis que je te connais, je sais que tu es un garçon intègre. Tu as la capacité de ramener tous tes confrères au sein du SNJC. Si tu es élu, je reprends ma carte de membre sans problème» ; « Didier Ndengue, j’espère que tu ne blagues pas. Nous avons besoin de toi à la tête du SNJC-Littoral» ; « Petit frère, je veux faire partie de ton équipe de campagne. Je ne recherche pas un poste, c’est juste parce que je crois que tu peux.» Les messages de cette nature pleuvent. Même certains camarades qui s’expriment rarement dans nos forums m’apportent leur soutien indéfectible. Ils placent leur espoir en moi. Ils me croient capable de maintenir la flamme allumée dans la région du Littoral. Cette marque de confiance me touche profondément. Elle me fout même une sacrée pression ! Une question me taraude l’esprit : « pourquoi croient-ils autant en ma petite personne ? » Peut-être qu’ils voient quelque chose que je ne vois pas.

Toutefois, j’ai décidé de relever le défi. Mon premier challenge sera de ramener tous les confrères/consœurs, sans distinction dans notre maison commune après mon élection. Nous recruterons partout, notamment dans les médias communautaires, régionaux et nationaux, tant privés que publics. De la presse écrite, au numérique, en passant par les médias audiovisuels.

Les fractures sont réelles. Certains Camarades les évoquent sans même mesurer la profondeur des plaies qu’elles ont créées à l’issue des récentes échéances électorales. Certains font tout pour les minimiser. Les clans se sont formés. Les ignorer c’est faire la politique de l’autruche.

Dieu m’en est témoin, en bon libre-penseur, je n’appartiens à aucun camp. Ça ne sert absolument à rien de s’obstiner à m’en coller un. Le seul camp auquel j’assume mon appartenance, c’est celui du SNJC. Sauf preuve du contraire, je n’ai jamais boudé un bureau régional ou national. Je me sens à l’aise avec tout le monde car pour moi, seul l’intérêt suprême de notre syndicat compte. Et cela ne changera pas.

Combien de fois certains confrères m’ont proposé la gestion des sections régionales de leurs associations de journalistes et j’ai refusé ? D’aucun m’ont même demandé de m’associer à eux pour créer des syndicats pour concurrencer le SNJC. Des douces pressions, j’en ai subi. J’ai dit niet. Mon cœur ne bat que pour le SNJC. C’est cet amour que je veux exprimer à travers les actes au sommet de notre section régionale.

Transparence garantie

Je ne vise aucun positionnement, bien qu’il soit naturel quand on dirige une grande section comme le Littoral. En termes de privilège, mon média m’en donne suffisamment depuis 7 ans. C’est d’ailleurs la seule activité que je mène après mon départ sans trompette de l’hebdomadaire sous-région Intégration, où j’ai passé 8 ans. C’est d’ailleurs mon ancien Directeur de publication, Thierry Ndong qui m’avait demandé à l’époque comment je fais pour ne pas avoir le numéro de téléphone de Denis Nkwebo, alors vice-président national du SNJC à l’époque.

La trentaine révolue, je crois avoir amassé toute l’expérience nécessaire pour mener à bien ma mission en tant que président régional du SNJC-Littoral. Tous les mécanismes de transparence dans la gestion de nos activités, finances et partenariats par mon équipe seront connus dans les prochains jours. Une plateforme dédiée sur laquelle chacun pourra s’informer sans avoir à contacter le BEL est en cours de téléchargement. Elle est en train d’être créée sous fonds propres. Les rapports de nos activités y seront publiés trimestriellement. Les Camarades auront aussi la possibilité de nous remonter leurs remarques et suggestions pour nous permettre de nous améliorer.

Mon équipe opte pour une gestion participative de notre Syndicat dans la région du Littoral. Si nous échouons, ce sera notre victoire à tous/tes et si nous réussissons, ce sera notre victoire à tous/tes. Parce que je sais que nous avons hâte de réussir ensemble, œuvrons donc ensemble avec un cœur léger pour une « Solidarité renforcée et rayonnante » du SNJC-Littoral.

Didier Ndengue 

Candidat à la Présidence du SNJC-Littoral

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