Le Gouvernement, avec la signature de ce décret, réitère l’importance de protéger les droits des mineurs, face aux graves événements récemment enregistrés dans plusieurs villes du pays, dont les mineurs sont les victimes.
Il s’agit de disparitions, d’enlèvements, de viols de garçons et de filles, ainsi que de violations de certains de leurs droits fondamentaux.
Cet instrument juridique, élaboré par les départements des Affaires Sociales, de l’Intérieur, de l’Éducation, de la Justice, de l’Information, de la Sécurité Nationale et du Parquet, sur ordre du Vice-Président de la République chargé de la Défense et de la Sécurité de l’État, S.E. Teodoro Nguema Obiang Mangue, a été approuvé par le Conseil des ministres réuni le 17 novembre, dans la ville de Bata.
En raison de son implication directe dans la protection des enfants, la Première Dame de la Nation, Doña Constancia Mangue de Obiang, en tant que présidente du Comité national des droits de l’enfant et du Comité de soutien aux enfants équato-guinéens, est intervenue dans cet important acte, qui marquera un avant et un après en termes de régularisation et de punition de tout délinquant qui porte atteinte à la vie, à la sécurité et aux droits de l’enfant en République de Guinée équatoriale.
Doña Constancia Mangue de Obiang a travaillé sans relâche, pendant des décennies, pour les droits de l’enfant ; efforts qui se renforcent aujourd’hui avec la signature de ce décret.
La Première Dame a félicité cette initiative gouvernementale qui complète la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, adoptée par la République de Guinée équatoriale, et qui intervient à un moment où la population infantile subit des actes de violence.
L’épouse du Président de la République, en plus de féliciter les futurs hommes et femmes du pays à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, anniversaire célébré ce 20 novembre, a également appelé la population à plus de vigilance.
Le décret portant mesures de protection des mineurs est composé d’une disposition motivée, de 25 articles, de 2 dispositions complémentaires, d’une disposition abrogeante et d’une disposition définitive.
Pour sa part, dans son discours, le Président de la République a présenté un aperçu historique de certains événements survenus sous le régime précédent et qui ont favorisé le changement, car ils constituaient une violation systématique des droits des citoyens, aspects qui ne devraient pas réinscrire après le chemin parcouru en tant que nation.
Ce décret, comme l’a souligné le Président, comble un vide juridique dans le pays en matière d’abus et d’atrocités contre les mineurs, même si les institutions correspondantes – a souligné S.E. Obiang Nguema Mbasogo – doit travailler encore plus dur pour répondre à toutes les demandes actuelles.
Il s’agit de garantir l’intérêt supérieur du mineur ; Il est essentiel que leurs besoins fondamentaux soient satisfaits, que leur vie se déroule dans un environnement familial adapté, exempt de violence et aussi que leurs désirs, opinions et sentiments soient pris en compte pour leur bien-être psychologique et émotionnel.
Le parent, tuteur ou autre personne qui encourt l’abandon et le manque de protection d’un mineur en Guinée équatoriale encourra les délits classés au chapitre IX de l’abandon et du manque de protection des mineurs, du Code pénal en vigueur dans notre pays.
Ceci est établi à l’article 2.1 de ce décret, signé par le Président de la République, avec comme témoins plusieurs personnalités du pays, ainsi que des étudiants et enseignants de la capitale Wele-Nzas.
Bureau de presse de la Première Dame de Guinée équatoriale