La 9ème édition du festival Bali Arts Market-BALAMA, qui s’est déroulée du 12 au 15 décembre 2024 à Douala, a clôturé ses portes dimanche dernier sur une note de satisfaction générale. Cet événement, devenu un pilier du paysage culturel de la ville, a une fois de plus transformé les rues de Bali en une vibrante galerie à ciel ouvert, attirant des milliers de visiteurs.
Le festival a débuté jeudi dernier avec une série d’ateliers de formation qui ont fait salle comble. La masterclass sur le métier de régisseur de spectacle, animée par WANDJI Luther, a particulièrement suscité l’intérêt des jeunes professionnels du secteur.
Le talk sur l’art et les valeurs civiques africaines a, quant à lui, généré des débats passionnés, tandis que l’atelier de photographie sur smartphone a permis aux participants de découvrir de nouvelles techniques créatives.
Les soirées qui ont suivi ont offert un spectacle varié et de qualité :
- – Vendredi soir, l’humour était à l’honneur avec des performances hilarantes de THE BOY et JIZ MIYO, couronnées par l’apparition surprise du professeur ndjasso qui a littéralement fait chavirer le public.
- – Samedi, la projection de courts-métrages locaux a précédé un concert mémorable où MA NATION et AKIBA ont livré des prestations engagées, en phase avec le thème du festival.
- – La clôture dimanche soir a vu GAËLLAJES offrir un show éblouissant, soutenu par les performances énergiques de MARSON DESSOUZA .
Le thème de cette année, « L’Art au service de l’inclusion sociale« , a résonné tout au long du festival. Bernard Hongla, un festivalier rencontré dimanche, partageait son enthousiasme :
« J’ai été frappé par la diversité des messages véhiculés par les artistes. Leurs performances ont vraiment mis en lumière les enjeux sociaux actuels de manière poignante et accessible. »
L’événement a également joué son rôle de tremplin pour les artistes émergents. Christiane Ebelle, amatrice d’art contemporain présente tout au long du festival, a souligné :
« J’ai découvert des talents incroyables cette année. Le BALAMA a vraiment réussi à mettre en avant des artistes de tous horizons, et j’ai même acheté quelques œuvres qui m’ont particulièrement touchée. »
Kiki Elame, promoteur du BALAMA, s’est dit satisfait de cette 9ème édition lors de la conférence de presse de clôture :
« Notre objectif initial était de rassembler l’art déjà présent dans les rues de Douala en un seul événement. Aujourd’hui, je peux dire avec fierté que nous sommes allés au-delà en créant une véritable plateforme d’expression et d’échange pour toute la communauté artistique camerounaise. »
Le BALAMA 2024 s’est ainsi imposé comme un carrefour culturel incontournable, offrant une vitrine exceptionnelle à la créativité camerounaise tout en renforçant son rôle social.
Fabrice SIEWE