Un souffle nouveau traverse le débat politique africain. Le Dr Aristide MONO, politologue, vient de publier un ouvrage percutant intitulé « La Troisième Voix, Comment déconstruire les régimes éternitaires d’Afrique ». Dans un continent où des dirigeants s’accrochent au pouvoir depuis des décennies, ce livre se présente comme une arme intellectuelle et citoyenne contre l’éternisation autoritaire.
Aristide MONO dresse un constat sans complaisance : après les indépendances, la plupart des États africains sont restés prisonniers du sous-développement, plombés par des régimes soutenus ou hérités des anciennes puissances coloniales. Ces régimes, incapables d’offrir le bien-être aux populations, se maintiennent par la force, la ruse et la reproduction clanique. Quant aux oppositions, elles se sont montrées impuissantes, vite neutralisées ou domestiquées.
C’est de ce double échec qu’émerge la « Troisième Voix » : une alternative portée par la société civile, organisée et unie, capable de rivaliser avec les régimes en place et de dépasser les limites des partis d’opposition. Pour MONO, la société civile ne doit plus rester spectatrice ni simple critique. Elle doit devenir un acteur politique à part entière, bâtie sur des valeurs citoyennes solides, des stratégies communes et une orientation claire vers la défense des populations.
« La Troisième Voix », explique-t-il, repose sur trois piliers : l’unité, la défense des droits des citoyens et la participation active aux débats publics comme aux élections. Il s’agit d’un engagement trans-partisan et trans-ethnique qui vise à mobiliser les “en-bas d’en-bas”, réveiller les consciences et contraindre les régimes éternitaires à changer… ou à être changés par les peuples.
Avec cet ouvrage et son appel vibrant, Aristide MONO trace une voie radicalement nouvelle : faire de la société civile le levier d’une véritable révolution démocratique africaine.