Par Boris Armelle Mbock
En 2018, à l’approche de l’élection présidentielle, certains analystes évoquèrent avec insistance la nécessité et le besoin impérieux du renouvellement de l’offre politique au Cameroun. Certains dans l’opinion n’avaient pas compris qu’il s’agissait à la fois des hommes, des paradigmes et des pratiques qu’il fallait renouveler. 6 bonnes années et bientôt 7 sont passes Qu’y a-t-il eu de nouveau ? Rien. sinon pas grand chose.
Au niveau des hommes le président de la République n’a presque pas rebattu les cartes pour injecter du sang neuf dans son écurie. Les mêmes qui étaient là avant l’élection, à quelques exceptions près, sont toujours là. Ailleurs, entend-on çà et là, cela se serait passé autrement. Puisque l’on a maintenu les mêmes hommes, forcément les pratiques sont restées les mêmes. La pandémie du Covid 19 qui a vu mobiliser de nombreux fonds dont certains n’ayant pas été tracés ont donné lieu à des enquêtes prescrites par le président de la République, mais dont on attend encore les résultats…
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Des histoires de détournements de fonds publics à ciel ouvert, les fameuses lignes 94 et autres. Que dire alors de l’espèce de cacophonie qui caractérise l’action gouvernementale où l’on a l’impression que l’orchestre philharmonique dont rêve Paul Biya n’est qu’une illusion. La passe d’armes Minsep-Fecafoot y participe. Des vrais-faux cambriolages dans le saint des saints, sans communication officielle pourtant il y a un porte-parole du gouvernement.
Des enquêtes qui ne livrent presque jamais de résultats. Les paradigmes n’ont plus n’ont pas changé. Même la jeune garde qui a pu faire son entrée sur l’échiquier politique s’y est accommodée. suivez notre regard, notamment en direction du parlement sans vous laisser distraire par les épisodes de cirque et de prestidigitateurs. Au regard de ce qui précède, un grand coup de pied doit être balancé dans la fourmilière. Le Cameroun mérite mieux. Le Cameroun a plus que besoin de se renouveler.
