La Société Nationale Camerounaise de l’Art Musical (Sonacam) est au cœur d’une controverse. Selon le journal Mutations dans son édition n°6155 du 18 septembre 2024, des artistes membres de la Sonacam auraient sollicité l’intervention du secrétaire général de la présidence de la République concernant le paiement de 850 millions de FCFA attendus de la CRTV.
Une réunion controversée
La même édition du journal rapporte que les membres de la Sonacam dénoncent la position du PCA de la CRTV et ministre de la communication, qui a présidé une réunion où seuls des membres de la CMC, dont Sam Mbende, étaient présents. Pour eux, le droit d’auteur concerne les créateurs des œuvres de l’esprit et non le contraire.
Cependant, il est important de noter que les membres de la Sonacam étaient absents à la réunion du 3 septembre présidée par le PCA de la CRTV, alors qu’ils avaient été convoqués.
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Le rôle de Sam Mbende
Malgré le retrait de l’agrément de la CMC, son président Sam Mbende continue de procéder à des recouvrements. Il a notamment joué un rôle clé dans la signature du protocole d’accord avec la CRTV, pour le compte des OGC existant avant 2018. Il a également obtenu 140 millions de FCFA de la SNH, toujours au titre de l’apurement.
Une agitation sans fondement ?
L’agitation des membres de la Sonacam semble être une tempête dans un verre d’eau. Le ministre de la Communication avait déjà alerté le secrétaire général de la présidence sur le risque que représentait le paiement de cette enveloppe dans le compte des arriérés. Il s’agit en effet d’un apurement et non du règlement d’une facture actuelle.
Certains artistes qui s’agitaient hier ont fini par comprendre la situation. Ils ont rapidement adressé des motions de soutien au ministre, signe qu’ils veulent « prendre la vie du bon côté ».
En conclusion, cette controverse autour de la Sonacam souligne les défis auxquels sont confrontés les artistes camerounais en matière de droits d’auteur. Il est essentiel que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour garantir que les artistes reçoivent une rémunération équitable pour leur travail.