Ce n’est plus un secret de polichinelle que Jean Stéphane Biatcha cadre du RDPC , se livre à un jeu politique des plus dangereux en apportant un soutien explicite aux manœuvres obscures de Denise Fampou, maire de Douala 2ème.
Non seulement il cautionne ouvertement, un projet de spoliation foncière qui hypothèque un investissement de 20 milliards de FCFA destiné à la création de centaines d’emplois et à la relance économique locale, mais il va jusqu’à affirmer sans ambages qu’il usera de ses relations privilégiées avec les hautes autorités de la république afin d’obtenir la validation de cette mascarade.
Une attitude pareil révèle une instrumentalisation des réseaux de pouvoir, et traduit également une volonté de contourner les institutions républicaines et de placer des intérêts particuliers au-dessus de l’intérêt général, dans un mépris total pour l’éthique publique et pour l’autorité du Président de la République lui-même.
Si, par malheur, ce dessein venait à se concrétiser, les conséquences en seraient dévastatrices tant sur le plan social que politique.
D’une part, les populations du deuxième arrondissement y compris les commerçants déguerpis, seraient privées d’un projet porteur de prospérité. Ils ne pourront qu’assister de manière impuissante à l’enrichissement illicite d’une édile prédatrice ; d’autre part, à un mois de l’élection présidentielle, la réputation du Président Paul Biya se verrait gravement ternie par l’association de son nom à des pratiques frauduleuses orchestrées sous la bannière de la proximité familiale.
Pour l’instant, l’heure est à l’attente d’une décision des autorités compétentes puisque , les conseillers municipaux, sous la houlette de Charles Nzang, ont pris l’initiative louable de saisir le SGPR afin de dénoncer l’attitude répréhensible de Madame Fampou et de protéger en même temps l’image du Chef de l’État.

Mais pendant ce temps Jean Stéphane Biatcha a non seulement usé de son statut de secrétaire général des Synergies Africaines et sa prétendu relation avec des hautes autorités de la république pour déformer leurs propos et détourner l’opinion , cette sois disante proximité ou relation dont nous doutons énormément connaissant le discernement et l’intérêt portés par ses autorités au développement et bien être des populations. Il crée ainsi, peut-être sans même le savoir une suspicion dangereuse autour de sa sincérité à véritablement soutenir la candidature de Paul Biya à la prochaine présidentielle.
Jean Albert BELIBI