A travers son programme Heal by haïr, la fondation portée par Marie Alix de Putter vient de se voir consacré tout un article pour son travail dans la très célèbre revue américaine New York Times.
En effet, à travers son travail très remarqué dans le sens de la formation des coiffeuse de l’Afrique de l’ouest et même centrale en santé mentale qui fait suite à un manque criard des thérapeutes voire des services thérapeutiques dans cette zone de l’Afrique francophone. Au Cameroun actuellement, les actions de Bluemind foundation sont entrain d’être implémentées avec acuité dans la mesure où la première promotion de ce programme est actuellement sur le pied de guerre dans la mesure où elle apporte déjà une assistance. La couverture du New York Times est donc la consécration mais également un appel afin que les organismes et autres structures puissent apporter une aide significative aux initiatives, puisque l’article en question souligne avec emphase le besoin d’un soutien continu et durable axé sur la communauté en matière de santé mentale. En effet, il s’avère que les coiffeuses qui sont généralement en première ligne car elles détectent en premier lieu les signaux de détresse chez leurs clients avec des échanges réconfortants. Le papier du célèbre journal américain va donc permettre de renforcer cette campagne puisqu’on est déjà à près de 150 coiffeuses formées pour entretenir des liens affectifs avec leurs clients. Bluemind foundation est donc un programme d’une grand nécessité pour l’Afrique car dans les pays comme le Ghana, le Rwanda et le Sénégal et tout récemment le cameroun, les clients des coiffeuses reçoivent un soutien psychologique qui se veut naturel et accessible. L’engagement de cet organisme est donc clair et la reconnaissance du New York Times est la réaffirmation du besoin de combler le fossé en santé mentale observé en Afrique. Pour rappel
Heal by Hair est un programme innovant de trois (3) jours, basé sur les principes fondamentaux de l’écoute active et de la santé mentale. En transformant les salons de coiffure en centres de santé mentale, l’objectif ultime du programme Heal by Hair est d’améliorer la santé mentale et le bien-être des femmes africaines à travers le fauteuil du coiffeur, une cliente à la fois. D’ici 2035, la Fondation Bluemind vise à former 1 000 coiffeurs dans 20 villes africaines et à contribuer à améliorer la santé mentale de 2 000 000 de femmes africaines.
Joseph kono/ le quatrième pouvoir
