Ce mardi 15 octobre 2024 marque le début de la troisième édition du Digital Innovation Festival (DIF), un événement phare consacré à l’innovation numérique en Afrique. Se déroulant à Douala, cette édition est placée sous le thème « Innover pour prospérer » et réunit des experts, des décideurs politiques, des entrepreneurs et des jeunes de toute la sous-région. L’objectif : réfléchir aux nouvelles approches permettant de transformer l’économie africaine grâce aux technologies numériques.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Steve Tchoumba, directeur d’ActivSpaces et organisateur du DIF, a souligné l’importance de l’innovation pour la prospérité économique.
« Innover, c’est traduire une autre façon de faire, que ce soit dans l’entreprise ou dans son métier au quotidien ; il s’agit de semer des idées nouvelles, intelligentes et technologiques pour récolter des fruits prospères », a-t-il déclaré.
Le Dr Denis Ngae, directeur des projets au Ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel), a également pris la parole pour insister sur l’importance de la technologie pour l’entrepreneuriat et l’innovation, en particulier chez les jeunes.
« Notre ministère accompagne ce type d’événement pour soutenir l’entreprenariat, surtout des jeunes, et l’innovation dans les TIC et le numérique », a-t-il précisé, mettant en avant le rôle crucial du gouvernement dans la promotion de l’innovation technologique.
Le hackathon, l’innovation de cette édition
L’une des grandes nouveautés de cette édition est le hackathon, une compétition qui réunit 100 jeunes venus des dix régions du Cameroun. Ces participants vont travailler pendant 48 heures sur des solutions innovantes pour le commerce numérique. À l’issue de cette activité intensive, ils présenteront leurs projets aux experts et aux autres participants du festival.
« Ces jeunes vont travailler 48 heures non-stop pour développer des solutions à des problématiques spécifiques ; j’invite tout le monde à venir découvrir les gagnants ce mercredi », a affirmé Dahirou Djamo, président du comité d’organisation.
Conscient que le digital ne se limite pas aux secteurs technologiques, Hans Mbong, entrepreneur culturel, a partagé sa vision de l’impact du numérique dans le domaine artistique. « Le digital est aujourd’hui un instrument incontournable pour la commercialisation et la diffusion des œuvres d’art, qu’il s’agisse de musique ou d’art visuel ; grâce à des plateformes en ligne, les artistes peuvent atteindre un public mondial », a-t-il confié.
L’événement, qui se déroule jusqu’au 17 octobre, promet de dévoiler encore plus de solutions innovantes et d’initiatives visant à renforcer l’écosystème technologique du Cameroun et de la sous-région. Les participants et les organisateurs espèrent que cette édition du DIF marquera un tournant décisif dans l’utilisation des technologies numériques pour le développement économique en Afrique.
En somme, le Digital Innovation Festival s’affirme comme un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui croient en la capacité des technologies numériques à transformer et à dynamiser l’économie africaine.
