Crise au SNJC Littoral : Didier Ndengue écarté des élections pour son statut de "patron de média"

 Didier Ndengue, candidat et travailleur indépendant, a été disqualifié par la Commission électorale pour son statut supposé de "patron de média".

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L’Assemblée Générale Elective de la section régionale du Littoral du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) a viré au scandale. Didier Ndengue, candidat et travailleur indépendant, a été disqualifié par la Commission électorale pour son statut supposé de « patron de média ». Une décision qu’il dénonce comme « arbitraire » et « injuste ».  

Un processus électoral controversé

La réunion du samedi 24 mai 2025 à l’hôtel Futuris de Douala devait marquer le renouvellement du bureau régional du SNJC Littoral. Pourtant, le scrutin a été entaché par une polémique inédite. Didier Ndengue, tête de liste d’un des deux groupes en lice, s’est vu notifier son inéligibilité par la Commission électorale, dirigée par Marion Obam, présidente nationale du SNJC.

Motif invoqué : « Le SNJC ne peut pas être dirigé par un patron de média« . Une règle qui, selon Ndengue, « n’existe dans aucun texte du syndicat« . Il affirme être un travailleur indépendant sur une plateforme numérique et rappelle qu’ »aucune loi camerounaise ne régit les médias en ligne« .

Une disqualification perçue comme un coup monté

La défense de Ndengue n’a pas convaincu la Commission, qui est restée inflexible. Pire, certains aînés ont tenté une médiation pour le pousser à abandonner au profit de son adversaire, arguant que ce dernier « est à la FIJ (Fédération Internationale des Journalistes) » et que le Cameroun « risque gros » sans lui.

Face à cette pression, Ndengue et son équipe ont proposé deux solutions :

  • 1. Écarter les deux têtes de liste pour former une liste consensuelle (comme en 2018).
  • 2. Retirer leur candidature si la première option était rejetée.

La seconde option a été actée. Les candidats ont quitté la salle, leur caution de 312 000 FCFA n’a pas été remboursée, prétextant qu’elle couvrait « les cotisations pour deux ans ».

Un double standard dénoncé

Didier Ndengue dénonce une hypocrisie :

« Si cette règle était vraie, Marion Obam elle-même ne pourrait pas diriger le SNJC, car elle est patronne d’entreprise et ne pratique pas le journalisme. »

Il révèle aussi avoir été indirectement incité à quitter le syndicat par Hilaire Hamekoue, Secrétaire général du Bureau Exécutif National (BEN), qui aurait déclaré dans un forum WhatsApp : « Un DP (Directeur de Publication) employé a sa place au SNJC, mais pas un DP employeur. »

 Un syndicat en crise de crédibilité

Cette affaire soulève des questions sur la transparence et l’équité des processus internes du SNJC. Ndengue, qui se dit « toujours à jour de ses cotisations« , clame son attachement au syndicat après 13 ans d’engagement.

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