Mille (1000) est le chiffre approximatif sorti de la bouche d’au moins, deux des personnels du centre de production des titres identitaires de la région du littoral, sis à Bonandjo : Bâtiment flambant neuf, propre avec un personnel se distinguant par une si bonne courtoisie, une belle pédagogie, une hospitalité remarquable, un professionnalisme avéré, bien que des exceptions fassent la règle. Il est 8heures passées de plus d’une trentaine de minutes, ce mercredi 26 novembre 2025.
Ce chiffre de 1000 est plus exactement celui des Camerounaises et Camerounais se ruant au niveau de cette structure étatique avec pour motif : l’établissement de la toute nouvelle carte nationale d’identité qu’ils aimeraient avoir en leurs possessions. Selon l’une de nos sources sis au centre de production des titres identitaires, l’effervescence est en baisse, par rapport à un ressent passé, notamment, la période ayant précédé la présidentielle du 12 octobre dernier.
Les raisons d’une telle effervescence
Les raisons pourraient être multiples. Il ressort néanmoins des différents avis parmi les citoyens venus s’établir leur carte nationale d’identité, des contraintes d’ordres scolaires. C’est par exemple le cas de Christ- opte pour l’anonymat-, qui du haut de ses 22 ans, n’avait par le passé jamais souscrit à ce qui fut jusqu’à une certaine période, un précieux sésame. Il prend sur lui la décision de le faire dans le but de déposer un dossier complet pour l’examen du probatoire en tant que candidat libre. Pareille situation, voire motif que pour Arnold (16 ans) en classes de terminale au lycée de logpom, qui viendra à souscrire à son baccalauréat en tant que candidat libre. Sa petite sœur(Laurine) aussi, âgée de 14 ans dit être venue avec leur maman afin de s’établir une carte nationale d’identité, indispensable pour la constitution de ses dossiers pour l’examen du BEPC, qu’elle espère passer en tant que candidate libre.
Pour d’autres citoyens, voire citoyennes telle que maman Samira, âgée de 58 ans, la contrainte est plus au niveau de la responsabilité citoyenne qu’autre chose. Elle rassure qu’elle n’eut pas connu les tracasseries en rapport avec l’ancien système où le récépissé était comme omniprésent en lieu et place de la carte nationale d’identité, qui était aussi rarissime qu’un breuvage de dieux. Mais elle ne manque pas de faire observer que le temps d’attente en vu de l’obtention de la nouvelle carte nationale d’identité est motivant. Pour beaucoup de Camerounaises et Camerounais se succédant en ces lieux d’établissement de la nouvelle carte nationale d’identité telle que maman Samira, la motivation liée aussi à ce temps d’attente relativement court est perçue et citée.
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La citoyenneté au cœur de la nation
Des indiscrétions au sein de la structures étatiques sus-citée font état de ce que bon nombre de Camerounaises et Camerounais disposant de l’ancien récépissé les situant en droit d’attente de l’ancien carte, prétextent avoir perdu ledit récépissé. C’est alors qu’ils vont faire des certificats de perte, afin d’entreprendre le reste de la procédure en vue de l’obtention de la nouvelle carte nationale d’identité, dont le temps d’attente est flexible.
Le peuple Camerounais a à cœur sa citoyenneté. C’est cela qui est exprimé à travers toute cette effervescence, voire l’engouement pour la nouvelle carte nationale d’identité, bien que le coût de production soit à la hausse. Avoir en sa possession ce précieux sésame est liberté pour soi-même.
La carte nationale d’identité qui est celle de tous les possibles, est celle faite en ce moment par les autorités de la sureté nationale en charge de l’établir. Cependant il ne faudrait pas qu’elle soit seulement celle de tous les possibles, mais également celle de toutes les possibilités et faveurs. Pour ce faire, elle devra en chaque détenteur- peu importe le bord, voire la responsabilité au sein de l’Etat- inspirer ce patriotisme qui amènerait dignement chacun et chacune à apporter sa pierre à la construction de l’édifice à travers le triangle nationale.
Packil Esso
