La section régionale du Littoral avait prévu une manifestation pacifique pour célébrer cette journée et lire des déclarations officielles, conformément à la loi. Cependant, les journalistes ont été brutalement empêchés d’accéder au lieu de l’événement, avant d’être chargés, brutalisés et voir leur matériel confisqué par les forces de l’ordre.
Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Journalistes du Cameroun dénonce fermement cet acte arbitraire, notant qu’au moment où le pays dégringole dans le classement RSF, la violence envers les médias augmente. Ils comptent informer les autorités nationales et internationales de cette atteinte à la liberté de la presse.
A lire aussi Beac : Une nouvelle gamme de pièces de monnaie en 2024
Le SNJC affirme son engagement à ne pas reculer face à l’intimidation et appelle les journalistes à poursuivre leur mission de service public malgré ces obstacles. Ils rappellent que la presse n’est pas le problème, mais bien une partie de la solution pour une société informée et démocratique.
Cette agression soulève des inquiétudes quant à la liberté de la presse au Cameroun et appelle à une réflexion sur le respect de la liberté d’expression et le respect des droits des journalistes dans le pays.