Face à la grogne des pilotes de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), le Directeur Général de la compagnie, Jean Christophe Ella Nguema, a décidé de prendre la parole. Dans une lettre adressée au président du Syndicat des Pilotes de l’Aviation Civile Nationale (Spinac), il a répondu point par point aux accusations portées contre lui.
Le Spinac avait récemment déposé un préavis de grève de huit jours, accusant le Directeur Général de maintenir un « climat délétère de tension sociale » au sein de l’entreprise, en violation des codes du travail et du pénal. Jean Christophe Ella Nguema a réfuté ces accusations, qu’il qualifie de « propos alarmistes et diffamatoires » visant à ternir l’image de la compagnie aérienne nationale.
Le Spinac conteste l’embauche des pilotes expatriés et la présence des officiers pilotes militaires dans les effectifs de Camair-Co. En réponse, le Directeur Général assure que les pilotes militaires détachés à Camair-Co sont au nombre de quatre, tous Commandants de Bord, présents dans la Compagnie depuis 2012. Ils font partie des personnels les plus anciens et les plus expérimentés, et ont suivi toutes les formations réglementaires exigées par l’Autorité de l’Aviation Civile camerounaise.
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Jean Christophe Ella Nguema affirme que les éléments de l’harmonisation ont été présentés au syndicat, et leur avis a été sollicité. Cette démarche a été faite pour apaiser le climat social, et ne saurait aller à l’encontre des dispositions du Code du Travail, ni du Code Pénal.
La gestion de la flotte du transporteur aérien national est suivie selon un programme de maintenance élaboré sur la base des recommandations des constructeurs, approuvé par l’Autorité de l’Aviation Civile, et mis en œuvre par un Organisme de Maintenance Agréé et reconnu mondialement.
Sur la période allant de janvier à juillet 2024, les salaires perçus par les Commandants de bord camerounais en activité de vol varient entre 21,530 millions de FCFA et 37, 692 millions FCFA contre ceux perçus par les copilotes étrangers qui varient entre 17, 351 millions de FCFA et 20,978 millions de FCFA.
Ils concernent la période d’inactivité due à la Covid-19. Ils ont été matérialisés par la signature d’un PV entre chaque employé et Camair-Co, et font partie de la dette sociale, inclue dans la dette qui doit faire l’objet d’un traitement par le Ministère des Finances, dans le cadre de la restructuration et relance de la Compagnie.
En conclusion, le Directeur Général de Camair-Co, Jean Christophe Ella Nguema, a tenu à répondre aux accusations portées contre lui par le Spinac. Il a réfuté point par point les revendications du syndicat, affirmant que la compagnie respecte les codes du travail et du pénal, et qu’elle œuvre pour l’amélioration du climat social au sein de l’entreprise.
