Narcisse Nganchop, homme politique camerounais en exil et membre du bureau politique de l’Union des Mouvements Socialistes (UMS), soulève des interrogations pertinentes concernant les choix énergétiques des dirigeants africains. Dans un contexte où de nombreux pays occidentaux et asiatiques se tournent vers l’énergie nucléaire et les centrales solaires pour s’industrialiser, Nganchop se demande pourquoi les dirigeants africains continuent à investir des milliards de francs dans la construction de barrages hydroélectriques.
L’avis de Nganchop est basé sur deux constats importants. Premièrement, il est largement admis que le réchauffement climatique est une réalité incontestable, tout comme la baisse significative du niveau des eaux que nous observons tous. Dans ce contexte, investir massivement dans des barrages hydroélectriques qui pourraient devenir obsolètes dans quelques décennies semble contre-intuitif.
Deuxièmement, Nganchop souligne que les pays occidentaux et asiatiques adoptent déjà des solutions énergétiques plus avancées. L’énergie nucléaire, en particulier, est présentée comme une alternative viable et durable. Nganchop s’interroge sur le fait que de nombreux pays africains disposent de ressources d’uranium, utilisées dans les centrales nucléaires, mais n’investissent pas dans cette technologie.
Nganchop met en avant plusieurs questions percutantes : pourquoi nos dirigeants actuels ne s’alignent-ils pas sur les tendances mondiales en matière d’énergie ? Pourquoi ne pas investir directement dans des centrales nucléaires civiles, qui offrent une maîtrise de l’énergie et une sécurité accrue ? Doit-on avoir un diplôme d’une université prestigieuse pour comprendre cela ?
L’appel de Nganchop aux dirigeants africains est de réfléchir de manière urgente à la construction de centrales nucléaires à usage civil. Selon lui, le développement commence par là, en acquérant la maîtrise de l’énergie et en assurant la sécurité énergétique.
Il est important de prendre en compte ces interrogations et de discuter ouvertement de l’avenir énergétique de l’Afrique. Les dirigeants africains devraient étudier attentivement toutes les options disponibles afin de trouver des solutions énergétiques durables et adaptées aux besoins de leurs pays. En œuvrant ensemble à la recherche de sources d’énergie plus propres et plus avancées, l’Afrique peut faire un pas significatif vers un développement économique et environnemental durable.