Art Musical : De nombreuses perspectives en ligne de mire.

la loi de 1990 avait prévu une disposition sur les droits voisins de la copie privée. Une chose qui apparaissait comme révolutionnaire car, le président du Cameroun son Excellence Paul Biya était le deuxième président au monde à consacrer les droits voisins.

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Dans le cadre d’un concept dénommé « the music club« , de nombreux acteurs de la scène musicale et même du milieu du showbiz se retrouve pour discuter sur des thématiques importantes axées sur le déblocage de la rémunération de la copie privée des vidéogrammes et phonogrammes. De même, cette rencontre avait aussi pour but d’apporter des solutions pour l’amélioration des conditions des artistes au Cameroun. La rencontre qui s’est tenue le 30 novembre dernier au club Omaj à Ndokoti dans l’arrondissement de Douala 3ème a permis de poser les bases sur les pistes de solutions, ce qui bloque dans la mise en oeuvre et les perspectives. 

Il était devenu plus qu’impératif de trouver un cadre où ces différents acteurs de la chose artistique camerounaise pouvaient se retrouver pour mener des réflexions afin que des pistes de solutions soient trouver pour comme on pourrait le dire percer l’abcès de la situation devenue cahotique de la scène artistique dans le pays de Manu Dibango. The music club offre donc cette possibilité.

Pour le cas d’espèce, il était question de réunir les experts autour de la thématique suivante: Déblocage de la rémunération pour copie privée des phonogrammes et vidéogrammes. Cette thématique qui a une valeur prépondérante avait également d’autres thématiques sous-jacentes à savoir le cadre juridique de la rémunération pour copie privée des phonogrammes et vidéogrammes, les points de blocages de la rémunération pour copie privées des phonogrammes et vidéogrammes ainsi que les méthodes d’approche pour le déblocage de cette rémunération.

On a donc connu autour de ces différentes thématiques de nombreux experts constitués d’artistes comme Sam Mbende, des chroniqueurs culturels comme Élie Walter Ngambi mais aussi des techniciens de son comme Kwame tchokobou qui ont permis de voir plus clair dans cette situation. La tutelle qui est le ministère de la culture a aussi brillé par sa présence effective. 

Dans le fond, il est question que les titulaires des droits de vidéogrammes et de phonogrammes soient généralement intégrés dans la chaîne de paiement car, ce sont eux les principaux acteurs. Cette situation qui dure depuis plus de 33 ans devrait en principe trouver une solution. Déjà, il est important de rappeler à toutes fins utiles que la loi de 1990 avait prévu une disposition sur les droits voisins de la copie privée. Une chose qui apparaissait comme révolutionnaire car, le président du Cameroun son Excellence Paul Biya était le deuxième président au monde à consacrer les droits voisins.

Le vrai problème c’est le fait que 30 ans après, on a pas traduit dans les faits cette disposition, ainsi que la politique voire la vision. Si il s’avérait que cette vision avait été implémentée, le cameroun aurait pu rivaliser avec les pays comme le Nigeria pour ce qui est de la gestation des industries culturelles et créatives. Prenant la parole en tant président de la CMC( Cameroon Music corporation) qui jusqu’ici reste la seule structure légale en charge du recouvrement des droites d’auteurs et droits voisins, il a été question pour lui de rappeler les dispositions de la loi en la matière. Ce qui a conforté l’assistance quand à la légalité de cette structure qui vient d’ailleurs d’être réhabilitée par le tribunal administratif de Yaoundé-centre. Par la suite, le parallèle a été aussi fait avec d’autres sociétés de rémunération de copie privées outre-manche. C’est ainsi que le parallèle a été fait avec la France où l’organisme appelé le SOFIA ou copiefrance perçoit des sommes astronomiques.

 

D’ailleurs en 2021, la somme de ces recouvrements représentait 21,62 milliards d’euros. Une autre structure qui agit de manière plus globale annonçait des chiffres en 2020 qui avoisinent 695 milliards que génèrent la copie. C’est pour dire que si tout est mis en oeuvre au Cameroun dans le cadre de ce recouvrement, les artistes pourront effectivement vivre de leur art sans problème.

 

 L’initiative the « music club » plus qu’un concept, c’est un think and do tank régît par la loi sur la liberté d’association et qui a pour administrateur délégué général Houajie Nkouokam connu comme gestionnaire de carrières et des affaires musicales mais aussi avec un conseil d’administration qui a pour président Richard Eboa , artiste musicien, bassiste et par ailleurs chef d’orchestre. 

 Il est donc clair que ce cadre de réflexion a donc été saluée à sa juste valeur car, elle permet aux acteurs de la chaîne de compétences artistique d’être à même de discuter et de faire valoir leur droit. Cette initiative est donc comme un pèlerin qui va à la quête des solutions pour les artistes.

À toute fins utiles, il faut noter que d’autres rencontres du même type en termes de conférences publiques seront organisées pour continuer le combat. Le prochaine se déroulera le vendredi 24 janvier 2024 au centre culturel Ubuntu à Yaoundé au quartier Fouda, un centre qui appartient à un membre à part entière de l’association The Music club Ruben Binam.

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Cameroun ; Art Musical : De nombreuses perspectives en ligne de mire

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