
La vidéo, virale sur les réseaux sociaux, est d’une extrême violence. Elle montre des jeunes hommes, des séparatistes présumés, mettre le feu à des salles de classes. Nous avons fait le choix de ne pas la partager.
A coups de hurlements et menaces, les agresseurs obligent enseignants et enfants à se désabiller. Entre pleurs, cris et cohue pour s’enfuir nus alors que les flammes brûlent, le spectacle est insoutenable.
Face à cette barbarie, les Camerounais indignés s’interrogent. Comment de tels actes peuvent se passer dans une partie de leur pays, sans pour le moment de réaction officielle.
Autre information largement partagée, le kidnapping d’une dizaine d’élèves à Fundong, cette fois dans le Nord-Ouest. Ils auraient été enlevés par des ambazoniens alors qu’ils étaient sur le chemin de l’école.
Hier, d’autres images et vidéos, cette fois à Kumbo, en zone anglophone toujours. Là, ce sont des enseignants et élèves qui ont été kidnappés, avant que les lèves ne soient relâchés.
Une remise en liberté due à la négociation de la société civile et église presbytérienne, à en croire RFI. Mais, un jour après ce kidnapping, on est toujours sans nouvelle des enseignants.